Que peut-on dire de la relation entre microbiote et obésité ? The National Obesity Care-Week qui se déroule du 29 octobre au 4 novembre aux Etats-Unis est l’occasion de faire le point sur un sujet qui fait couler beaucoup d’encre ces dernières années.

Savez-vous que depuis 1980 le nombre de personnes obèses a doublé dans le monde ? Selon les dernières données de l’OMS, plus de 1,9 milliard d’adultes sont en surpoids et 600 millions en situation d’obésité. Qualifiée « d’épidémie du 3ème millénaire », l’obésité est devenue une urgence médicale mondiale à tel point que les Etats-Unis, particulièrement concernés, lui consacrent actuellement une semaine. Du 29 octobre au 4 novembre, the National Obesity Care-Week   fait campagne pour informer et sensibiliser au problème de l’obésité et à ses nombreux impacts sur la santé.

Face à ce véritable fléau, la recherche se mobilise et les études se multiplient, notamment celles assez médiatisées portant sur la relation entre le microbiote et l’obésité. Cette question m’intéresse d’autant que la Formulation de Simone, le mélange probiotique que j’ai mis au point, est impliqué dans différentes études cliniques portant sur l’obésité.

Alors que peut-on dire de la relation entre microbiote et obésité ? Qu’il y a effectivement un lien, démontré par les nombreuses études menées sur l’homme comme sur l’animal. Il est avéré que les individus de poids normal ont une flore plus riche et diversifiée et que les individus obèses ont une concentration plus élevée de bactéries Firmicutes et une concentration moindre de Bactéroïdes. Il est avéré que lorsque les bactéries intestinales des souris obèses sont transférées dans l’intestin des souris maigres, ces dernières commencent à grossir.

Pour parler des études impliquant la Formule De Simone, une étude en double aveugle sur 48 enfants obèses avec stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) montre que le groupe qui a pris pendant 4 mois la Formulation De Simone, à une dose de 1 sachet par jour, a présenté une amélioration significative de la SHNA, une plus grande réduction de l’IMC et une augmentation de GLP-1, un peptide intestinal qui contrôle la satiété.1

Une deuxième étude a été menée sur 20 sujets masculins non obèses de sexe masculin, soumis dans un premier temps à un régime eucalorique contrôlé pendant 2 semaines, puis pendant 4 semaines, à un régime alimentaire riche en graisses (55%) et à haute teneur en calories (1000 Kcal en plus des calories optimales). Le groupe qui a pris pendant 4 semaines la Formulation De Simone, à une dose de 2 sachets par jour, a bénéficié d’une augmentation moins importante de l’IMC et de la masse adipeuse que le groupe avec placebo.2 Ces études montrent ainsi qu’en agissant sur la flore intestinale nous agissons sur certains mécanismes de l’obésité.

1 Alisi et al. , Aliment Pharmacol Ther. 2014 Jun;39(11):1276-85. doi: 10.1111/apt.12758.
2 Osterberg KL et al., Obesity (Silver Spring). 2015 Dec;23(12):2364-70. doi: 10.1002/oby.21230

« Pour autant, nous ne sommes pas au bout de notre compréhension de ces mécanismes multiples et complexes, et en l’état actuel de la recherche, il est prématuré de désigner le microbiote comme seul responsable de l’obésité. Je suis par conséquent consterné de voir arriver chaque jour sur le marché, des produits qui surfent sur la vague lucrative du surpoids, n’ont pas fait l’objet d’études cliniques et dont les promesses dépassent souvent les résultats scientifiques obtenus à ce jour. »

Pr De Simone, A propos

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